En réponse à la pandémie de COVID-19, l’action du glenzocimab a également été etudié par Acticor Biotech dans le traitement du syndrome de détresse respiratoire aigüe (SDRA) chez les patients infectés par le SARS-Cov-2 dans une étude clinique de phase 2 (GARDENNCT04659109).
L’objectif était de limiter la contribution des plaquettes à l’inflammation pulmonaire incontrolée et prévenir les complications en aval dues à des conditions pro-thrombotiques sans induire de saignement indésirable.
L’objectif principal de l’étude GARDEN était d’évaluer l’efficacité du glenzocimab dans la prévention de la progression clinique vers les formes sévères de la maladie.
En février 2022, Acticor Biotech a annoncé les résultats de cette étude exploratoire, conduite en France et au Brésil entre décembre 2020 et juin 2021, dans laquelle 62 patients ont été randomisés (30 sous glenzocimab, 32 sous placebo) :
- L’analyse des données de sécurité a permis de confirmer la bonne tolérance du glenzocimab administré à la dose de 1000mg durant 3 jours consécutifs
- Il n’a pas été possible de montrer de différence sur le critère principal d’efficacité, à savoir, la progression vers l’aggravation clinique, entre le glenzocimab et le placebo, tous deux associés aux traitements standards
Acticor Biotech évalue également l’extension de son programme clinique à d’autres indications telles que l’embolie pulmonaire et l’infarctus du myocarde.
L’étude exploratoire de phase 2 BREATH a pour objectif de comparer l’innocuité et l’efficacité du glenzocimab dans le traitement des patients présentant une embolie pulmonaire submassive traités par des doses croissantes d’altéplase.
L’étude LIBERATE est une collaboration prévue avec l’Université de Birmingham pour la mise en place d’un essai clinique de phase 2b qui utilisera le glenzocimab pour le traitement de l’infarctus du myocarde.
En collaboration avec la SATT OUEST VALORISATION, le CHRU de Brest, l’Université de Bretagne Occidentale, l’INSERM et l’EFS, Acticor Biotech développe une signature génétique précoce des AVC. Il devra permettre à terme la mise à disposition d’un outil de diagnostic « au lit du malade » (point-of-care) afin de démarrer un traitement sans attendre l’imagerie cérébrale.